Je croisais les bras et je le regardais avant de soupirer... ah c'est clair que pour me fouttre mal il y avait été fort le petit coco. Je regardais autour de nous puis de nouveau Gabriel.

Tu supporte mal ce que tu ressens pour moi avoue... t'en a même peur. Si tu veux pas l'assumer, je peux pas t'aider...

Tu crois honnêtement, que si je n'avais pas le moindre sentiment à ton égard, je serais là? Que je t'aurais aider? Que je t'aurais fuis quand tu me poignardais le coeur en sale de retenue? Je pense bien que tu es la seule faiblesse dans mon armure...

Je me penchais sur lui

Mais si tu veux pas prendre de risque... je peux aussi faire semblant de ne pas te voir

Et moi qui m'étais juré de jamais sortir avec un prof... je suis mal partit j'avoue. Je le laissais faire et je passais mon bras autour de son cou, caressant sa nuque.

Je suis là... mais promet moi que tu va essayé d'arrêter cette merde... je suis là pour t'aider, tu le sais... j'y suis arrivé moi, alors tu peux y arriver...

Je me mis à sa hauteur et je posais mon front contre le sien

Tu me le promets?

Je souris en coin, satisfait de toute façon, il se doutait bien que c'était soit ça, soit que je l'éviterais, je ne voulais pas retombé la dedans... et fréquenté quelqu'un qui y est serait une tentation beaucoup trop grande pour moi.

Et je serais là pour t'aider... bon allez...

Je l'embrassais brièvement j'entendais déjà l'infirmière qui rappliquait et je me levais.

Je vais allez me trouver une machine à café, repose toi...

Je tournais les talons et je quittais la chambre croisant l'infirmière

Je descendais au rez de chaussée, je me trouvais une machine a café et je me pris un double expresso. Quand j'entendis quelqu'un réclamé Gabriel... je regardais le type. Oh merde mais c'est son père! Enfin, ça en a tout l'air. Je pris l'ascenseur qui allait démarré et sans renverser mon café, le miracle! J'arrivais dans la chambre de Gabriel.

Me demande pas comme il le sait, mais ton père est à l’accueil... je te jure que c'est pas moi, je me serais pas permis de fouillé ton téléphone et j'étais pas en état de dire comment tu t'appelais quand on est arrivé.

Je m'étais assis sur le rebord de la fenêtre quand j'avais entendu frapper histoire de pas interféré entre eux deux. Je savais qui était le père de Gabriel, un trop bon copain de mes parents à mon goût. Je portais ma tasse de café à mes lèvres pour évité d'aller lui gueuler dessus qu'il vallait pas mieux que mes parents. M'enfin, je restais zen du moins, j'essayais.

Je regardais le contenu de mon goblet de café et je fis tourné le café qu'il y avait dedans en le regardant comme si c'était la chose la plus interessante qu'il soit. Effectivement, Gabriel et moi sur ce point on était pareil, j'eu envie de lâcher un rire de dérésion mais bon... je relevais la tête et je les regardais à tour de rôle. Moi je vous dis que Gabriel a pas hérité grand chose de son père.

Je baissais la tête, ouh... je sens que je vais me tailler vite fait. Je descendais de l'appui de fenêtre et je sortais en silence dans le couloir. Je me trouvais un siége pour m'asseoir et attendre que l'ouragan soit passé. Maintenant je comprenais mieux pourquoi Gabriel était dans cet état, mais pas une raison pour laquelle j'allais le laisser continuer ses conneries.

Pendant ce temps, j'avais vidé mon café et j'avais même compté les pavé du couloir. J'entendis la porte et je regardais le couloir, je vis le père s'éloigné je soupirais et je me relevais pour rentrer. C'est pas tout ça mais j'ai encore mon sac de cour moi dans cette chambre. J'approchais de Gabriel, mais je le collais pas c'est pas le moment.

Tu veux que je m'en aille?

Je haussais les épaules puis je me remis sur la chaise

j'ai rien de prévu ce week end de toute façon...

Je pris un mouchoir dans mon sac et je lui tendais

Tiens, c'est plus pratique avec ça...

Arrête... vois le bon côté des choses...

Je m'appuyais sur le matelat

Au moins, je suis avec toi

J'aurais pu te laisser là et me tailler dès que j'ai su que tu t'en sortais...

Je souris en coin puis je me levais

Mais bon, allez maintenant tu me fais une sieste sinon je t'assome, j'ai pas envie de me faire engueuler par l'infirmière en plus elle a des bras comme des cuisses!

Rit pas, elle est monstrueuse on dirait Godzilla...

Je le regardais s'installer puis voyant qu'il s'endormait je remontais la couverture sur son épaule.

Mais non, je reste là... Bonne sieste

Je me remis sur le fauteuil, les pieds sur la chaise et je me remis a lire mon bouquin.