Si la vie semble être un long fleuve tranquille et monotone pour certaines personnes, parfois même ennuyeuse. La mienne en revanche m'a rarement semblé ennuyeuse et monotone. Pas qu'il se soit passé des choses extraordinaire, mais quand on a survécu à une maladie comme celle que j'avais, on trouve tout de suite que la vie n'est pas si triste, quand on a la chance d'être toujours en vie.

Ma vie a commencé comme toutes les autres, une femme qui rencontre un homme et qui s'aiment assez que pour se marier et penser à avoir un enfant. Mes parents ont toujours vécu côte à côte, puisqu'ils étaient amérindiens, vivant dans une réserve, on se connait tous dans ces circonstances. Du bac à sable au cercueil comme dirait mon grand père. Mon père était un jeune homme très convoité de ses dames, beau, fort et surtout futur chef de tribu. Ma mère était sa meilleure amie et ne prêtait pas attention à ses jeux de séductions, avec les autres filles. Jusqu'au jour où... Alors qu'elle ne s'y attendait pas, mon père s'agenouilla devant elle et la demanda en mariage. Malgré sa surprise, elle accepta et ils se marièrent. Encore aujourd'hui, dans ma tribu, ils sont l'exemple du couple heureux.

Je naquis 5 ans après leur mariage, le jour d'Halloween, qui ne signifie rien pour nous. J'étais un bébé fort et imposant, rien ne laissait présager que ça allait un jour mal tourné pour moi. Mes parents n'eurent pas d'autres enfants, pourquoi? Quand on voit ce qui m'est arrivé, toute l'attention qu'ils ont du me porter... je pense que ça se comprends. Je venais de fêter mes trois ans quand on me découvrit ma maladie. Depuis plusieurs semaines, je n'allais pas bien, je me plaignais de douleur abdominale sans arrêt. J'étais atteins de Leucémie. Sans le soutient de la tribu, sans leurs prières, je ne serais sans doute plus là. Je passais de longs séjour à l'hôpital, mes parents restaient toujours tout les deux avec moi, se montrant toujours fort malgré leur tristesse et leur détresse. Malgré cela, j'étais un bon élève à l'école, je voulais tout faire bien, pour que mes parents soit fier de moi, parce que je savais que pour moi chaque jour pouvait être le dernier.

L'année de mes 12 ans fût l'année du soulagement. Personne ne sait comment ni pourquoi, la maladie avait été éradiqué et j'allais enfin pouvoir avoir une vie normale et une adolescence normale surtout. Tout ce qui m'avait été presque interdit enfant, je pouvais enfin le faire. Sortir sans masque, avoir des animaux. De la naquit ma passion, les animaux que je n'avais pourtant jamais vu qu'en image dans mes livres. Alors, je faisais doublement des efforts à l'école, car sans ça je ne pourrais jamais devenir Vétérinaire, sans ça je ne pourrais pas aller à l’université.

Je venais de finir ma Terminal, d'apprendre que je pourrais aller à l'université, quand mon père décéda. Il était partit avec son meilleur ami faire de l'escalade, ils ne sont jamais revenu... enfin pas vivant en tout cas. Ce fût un coup dur pour moi et pour ma mère, surtout qu'elle savait que je devais la quitté pour mes études. Je lui ai même dit que je pouvais renoncer et rester avec elle, mais elle n'a pas voulu, elle m'a poussé à partir. J'intégrais donc l'université, pour me forcé à ne pas déprimer, j'allais sans doute dans la fraternité la plus dur. Devoir à la fois étudier et exceller en sport... mais c'est presque comme une drogue pour moi, garder l'esprit occupé pour ne pas sombrer dans le chagrin. Je suis devenu depuis un an le capitaine de l'équipe de foot et je continue a avancer et a repousser mes limites.

Welcome Sherlock , merci de ton inscription
Comme je le dit à tout le monde si tu as des questions n'hésite pas.
Et t'inquiète on comprend tout à fait et j'ai retenu la leçon maintenant ton perso est réserver depuis le debut lol .