Je dois être le seul idiot de la terre a me faire collé le vendredi aprem. Je sais je sais. J'étais tout seul, pour le moment, il est où le surveillant là? J'avais les pieds sur la table et je lisais mon bouquin en attendant. Quelqu'un entra mais je relevais pas la tête toute façon. J'entendis la voix, je fronçais les sourcils et je regardais la personne. Depuis quand les profs surveillent les retenues.

Bah ouais... je vous rappel que c'est vous qui me l'avez collé, j'ai du la reporter plusieurs fois c'est tout.

Je replongeais dans mon bouquin.

Je haussais un sourcil, okay... d'accord. Je reclapais mon livre et je le posais sur le banc avant de regarder le prof.

Depuis quand vous êtes aussi amer, Mr Newton?

Je croisais les bras et je regardais la classe. Si jamais ça doit se passé comme ça je sens que je vais sauté par la fenêtre. Je me levais et j'allais voir à la fenêtre tant qu'a faire un truc intéressant.

Woaw... le chat sort les griffes en plus...

Je me tournais dos à la fenetre et je m'asseya sur le rebord de la fenêtre. Je sortais une pomme de ma poches et je me mis à jouer à la lancer en l'air

Non, regardez j'étudie la gravité

Je le regardais s'approcher et je haussais les épaules.

On est au rez de chaussé je vous rappel...

J'immobilisais la pomme dans ma main

Ecoutez, c'est pas ma faute si vous êtes là, d'accord? J'ai pas demander que vous me surveillé alors arrêter d'accord? A moins que vous soyez en manque... dans ce cas je voussuggère d'aller vous soulagez ailleurs que devant moi

Je me bougeais de la fenêtre et je passais à coté

Et oui, je le sais... comment? Croyez pas qu'on apprend aux vieux singes à faire des grimaces non? Je dirais rien, cela va de soit, m'enfin... songez à arrêter ça vaut mieux pour vous.

Je me remis à ma place et je me décidais à faire le seul devoir qui me restait, mathématique.

Oh non je ne crois pas être à côté de la plaque...

Je me levais et je le regardais qui faisait les cents pas.

Je ne suis pas entrain de parler de sexe... si c'était ça... je m'en foutterais royalement même de vous aidez à vous soulager.

Je croisais les bras

Je vous parle de drogue, Mr Newton... et n'essayez pas de me mentir.

Je soupirais puis je regardais ailleurs... bon... puisqu'il prend tout comme ça, de toute façon, j'espère quoi moi là... Je regardais le prof et je me mordais la lèvre avant de finir par dire, un peu énervé.

Vous vous plaignez de pas avoir le sentiment d'exister... que je ne m'ouvre pas et que je suis inbuvable... et quand je... rhaaa... laissez tomber toute façon... Après tout, qu'est ce que j'espèrais... Vous n'avez pas envie de vous en sortir dans le fond... je croyais que si... et j'étais près à vous aider... c'est peine perdue... Vous êtes totalement renfermer sur vous même, et même peut être encore plus que je ne le suis moi!

je ramassais mes affaires

Merci pour les belles illusions, Gabriel! Je vous libère de ma retenue

Je me cassais de la salle.

J'étais fin énervé... en fait surtout dépité, d'avoir discuté ouvertement avec lui à la soirée, m'avait fait me remettre en question... pour des conneries dans le fond, des chimères que je devais cessé de poursuivre. Il me rattrappa et me plaqua contre le mur, j'en eu le souffle coupé. J'écoutais ce qu'il disait puis après avoir retrouver mon souffle je finis par dire.

Je ne voulais plus disparaitre de la surface de la Terre... mais depuis 5 minutes l'envie m'est revenue... J'avais cru voir la lumière.. mais dans le fond... j'avais raison, je dois plus m'accrocher à personne... on est toujours déçu en fin de compte... Laissez moi maintenant, et oubliez moi...

Je me remis à marcher les mains dans les poches vers la sortie.

Une fois dehors, je laissais libre cour a mon chagrin... les larmes coulaient toutes seules et j'avais beau les essuyer. Je collais ma tête contre un mur, putain et je fais quoi maintenant? J'avais froid partout, je me sentais plus vide que vide. Comme si je n'existais plus, comme avant... et je sais pas pourquoi je me sens comme ça. Je cessais de pleurer un moment, un mauvais pressentiment m’enserra la poitrine. Je relevais la tête, si jamais... je vais le tuer! Je rentrais dans l'établissement en courant, retrouvant Gabriel, à l'exacte place ou je l'avais laisser. A la différence qu'il était au sol, le sang s'échapant de son poignet. Je vais le tuer! J'allais près de lui en lâchant mon sac dans le couloir, le faisant valser oui.

Putain, Gabriel, dans le genre idiot de service t'es le roi!

J'arrachais une partie de mon t-shirt pour lui bander bien serrer le poignet pour stopper l'hémoragie. Le con!

Si tu meurs je te jure que je vais te tuer!

Je téléphonais à l'ambulance qui arriva peu de temps après. Histoire de bien pouvoir le tuer après, j'allais avec eux.

J'avais suivis le mouvement quoi. Je savais bien qu'il y avait peu de chance qu'il en meurt, j'étais arrivé trop tôt. Puis preuve est faite que d'essayé de se suicidé en se taillant les veines, n'est pas dans le top 10 des réussites. Cela dit ce n'était pas une raison pour qu'on traîne je vous l'accorde. Une fois que tout fut fini, je me retrouvais dans la chambre de Gabriel. Je ne m'étais pas permis de fouillé son portable pour avoir le numéro de son père puis... je ne pense pas qu'il ai eu très envie de le voir à son réveil. Je m'étais assis sur une chaise près du lit et je le fixais en attendant qu'il se réveil, avec une furieuse envie de lui en collé une. Je fini cependant par plus tenir et m'endormir la tête dans les bras sur le matelat.

Pas que j'étais fatigué, mais attendre en foutant rien c'est chiant et ça endort. Je sentis qu'on me touchait les cheveux, j'ai horreur de ça entre parenthèse... ce qui fit que je me réveillais presque aussi tôt. Je me redressais et je clignais plusieurs fois des yeux avant de les frotter et de m'étiré en regardant Gabriel. Le regard noir que je lui jettait, s'il avait pas encore compris que j'avais envie de le taper, il était vraiment blond alors.

Woaw en plus il la réclame, bien on progresse. Je ne pu vraiment plus me retenir et je lui envoyais ma main en pleine joue et ça claqua bien. Je continuais de le fixer, je peux dire que j'avais jamais été de si méchante humeur... enfin peut être une fois ou deux...

Et après c'est moi le gamin? Est ce que tu te rends compte de ce que tu fais ou tu rêves éveillé? Si t'avais vu la tête d'Alice quand elle t'a vu par terre, j'ai cru qu'elle allait faire un arrêt caradiaque! D'ailleurs la pauvre s'est retrouver dans les pommes! Et après y'a personne qui tiens à toi c'est ça?!

Ah ben tiens, tu pouvais pas réfléchir avant de faire ça non? Je suis sûre qu'Alice est pas la seule personne qui tienne un temps sois peu à toi. Je sais que c'est dur quand on a plus personne de sa famille, qu'on est rejeté par son père, enfin non je le sais pas, mais je me doute de l'effet que ça fait... mais bordel c'est pas une raison de te taillé les veines parce que je m'en vais! Qu'est ce que j'ai bien pu te faire pour te mettre dans un état pareil, dit moi?!

Je m'étais levé de ma chaise et je m'étais posé assis sur le bord de son matelat et je ne le lâchais pas des yeux.